« Les mystérieux blocs de Bordeaux » : ces pierres qui parlent

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L’histoire commence au XIXᵉ siècle, quand on découvrit, enfouis dans les anciens remparts de Bordeaux, d’imposants blocs architecturaux antiques. Ces pierres monumentales, longtemps oubliées, dorment à l’ombre du Musée d’Aquitaine… jusqu’à ce qu’une équipe de chercheurs de l’IRAA (Institut de Recherche sur l’Architecture Antique) décide, vers 2010, de creuser leur secret.

Dans ce reportage publié par Le Journal CNRS (22 janvier 2016), on suit les travaux de Dominique Tardy, Alain Badie et Jean-Jacques Malmary, qui examinent ces blocs, tentent de les recontextualiser, de les dater, de les “réassembler” mentalement — et de relier leur usage passé à Bordeaux Antique.

🔍 Ce que révèlent ces pierres (et ce qu’on ne sait pas encore)

  • Ces blocs ne sont pas de simples pierres de remploi : leur décor, leur taille, leur traitement indiquent qu’ils faisaient partie d’éléments architecturaux importants, comme des entablements, des piliers de tutelle ou d’autres structures monumentales.
  • Le reportage souligne que certains blocs pourraient justement provenir de piliers de tutelle, une interprétation impressionnante pour Bordeaux antique.
  • Depuis 2010, l’étude systématique de ces blocs a commencé à livrer des indices — d’un poids, d’un style décoratif, de leur provenance – mais la majorité reste encore mystérieuse.
  • Le reportage a même été sélectionné au 15ᵉ festival du film archéologique de Bordeaux, ce qui souligne son intérêt scientifique et médiatique.

🎯 Pourquoi c’est intéressant pour Bordeaux

  • Ces blocs sont littéralement les témoins d’un patrimoine enfoui de Bordeaux, souvent ignoré du grand public.
  • En les étudiant, les archéologues cherchent à reconnecter le présent à l’Antiquité urbaine de Bordeaux – à comprendre comment, dans l’Antiquité, la ville fut bâtie, embellie, transformée.
  • Le fait que ces blocs aient été remployés (inclus dans des remparts, des bâtiments plus récents) montre comment les générations successives ont “recyclé” le patrimoine ancien.
  • Enfin, cela offre aux visiteurs de Bordeaux un nouveau regard — contempler non seulement les façades médiévales ou classiques, mais imaginer les architectures des époques disparues.

FAQ pour briller en société

Q : D’où viennent ces blocs exactement ?
A : Ils proviennent de sites antiques bordelais, mais leur origine précise (quels bâtiments, quel quartier) reste à confirmer.

Q : Pourquoi n’avait-on pas encore étudié ces blocs ?
A : Parce qu’ils étaient enfouis, “oubliés” dans les remparts ou en réserve, et leur étude systématique n’a vraiment démarré qu’au début des années 2010.

Q : Quelle époque date ces pierres ?
A : Les chercheurs tentent de les rattach­er à des phases de l’architecture romaine ou gallo-romaine de Bordeaux, mais les datations restent imprécises.

Q : Peut-on les voir dans le musée ?
A : Certains blocs sont conservés au Musée d’Aquitaine, mais l’accès peut être restreint (réserves, condition de conservation).

Q : Le reportage est-il gratuit et libre d’accès ?
A : Oui, le reportage est accessible via le CNRS / Le Journal, et diffusé également sur Dailymotion.

Pour aller plus loin & sources

  • Reportage Les mystérieux blocs de Bordeaux, Le Journal CNRS (22/01/2016)
  • Études de l’IRAA — Dominique Tardy, Alain Badie, Jean-Jacques Malmary
  • Page “Cité gallo-romaine / Vidéos” du CNRS Le Journal CNRS Le journal
  • Archives des vidéos CNRS sur Dailymotion dailymotion.com

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